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28 septembre 2005

bienvenue chez les cafards

 cafards partout
Académie de TELMOND :

Les mineurs sont incarcérés dans les centres militaires de ETZYON , HADORAYM , BEIT-EL , HUWWARA ou pénitenciers de TELMOND , MEGIDO.

Le centre de TELMOND dépend de l'administration pénitentiaire , il dispose d'une section pour mineurs , appelée « Sharon »
il regroupe des 65 à 75 mineurs âgés de 14 à 18 ans pour 50 places Seulement .

Une cellule comprend deux lits , comme il y a trois candidats , le troisième doit coucher par terre ou dormir sur un matelas qui s'étend sur l'espace libre, entre les deux lits . Dans cette section il n' y a ni fenêtre ni lumière du jour.

Certaines cellules subissent des fuites d 'eau ce qui est occasionne une humidité importante et attire les cafards. En raison du manque de vêtements , les jeunes s'échangent les vêtements Ce qui augmente le risque de propagation de maladie et de virus.
Depuis décembre 2002 , les gardes ont instauré des amendes pécuniaires pour tout locataire qui désobéit ou est en retard à l'appel. Son montant 200 à 250 shekel ( environ 50 euros) ou encore l'équivalent de ce que l'autorité palestinienne leur verse en tant que victime de la répression.
En cas de revendications pour exiger des meilleures conditions de vie , les gardes opèrent des représailles , en confisquant des objets de prière destruction de livres coraniques.
Il y a très peu de moyens de vie pour nos jeunes académiciens au Centre de TELMOND , voici un exemple:
* Instruction :
Un seul instituteur leur rend visite cinq fois par semaine et leur dispense les cours généraux d'hébreu, d'anglais et de math.
Pour éviter les concentrations, les jeunes ne peuvent assister aux cours tous les jours, mais deux ou trois fois par semaine.

* Visite des proches :
Les visites familiales sont uniquement possibles pour les académiciens dont les parents sont à Jérusalem ou Ramallah. Les familles de Hébron sont interdites de voyager jusqu'à TELMOND.

* Soins et médicaments :
ces jeunes ne peuvent accéder aux soins rapides, pour les traitements.
Par exemple, un jeune de douze ans, qui souffrait atrocement de la jambe après avoir été frappé par les gardiens de la prison, a dû attendre un mois avant d'être reçu par un médecin.